Avec la sortie plus que compliquée du dernier épisode inédit en 2016 sous le nom de Final Fantasy XV, la licence Final Fantasy devait montrer qu’elle pouvait encore réussir à surprendre et à se renouveler avec Final Fantasy XVI.
Premièrement annoncé en 2020 lors du PlayStation Showcase de septembre 2020, le jeu a directement intéressé les fans de la licence et les néophytes. Le jeu semblait proposer un parfait mélange entre de la nouveauté, à travers son Gameplay, et un retour aux sources, de part son univers mediéval fantasy.
Le projet a été géré par l’équipe ayant permis le renouveau de Final Fantasy XIV, l’opus MMORPG de la licence, en 2013 avec la Buisness Unit III, dirigée par Naoki Yoshida. Après un lancement catastrophique en 2010 et grâce au travail acharné de cette équipe au fil des années et des extensions, le jeu a même réussi à devenir un des épisodes préférés des fans, en plus d’être devenu le Final Fantasy le plus rentable pour Square Enix.
Cette équipe ayant déjà fait ses preuves, Square Enix a donc décidé de faire appel à la Buisness Unit III, mais également à d’autres talents, tels que Ryota Suzuki en tant que directeur de combat (notamment connu pour son travail chez Capcom sur Dragon’s Dogma ou encore Devil May Cry V) afin de faire de Final Fantasy XVI un épisode unique et complet, qui ravira les fans et saura attirer de nouveaux joueurs.
Ainsi, avec cette équipe qui semble être plus qu’à la hauteur pour réaliser ce Final Fantasy XVI, peut-on dire que Square Enix a réussi son pari ? Test garanti sans spoilers !
Petite mise en contexte
Comme dans la majorité des productions actuelles, des quêtes principales mais aussi des quêtes secondaires seront réparties un peu partout dans le monde de Valisthea, le royaume dans lequel se déroule l’intrigue du jeu. Le jeu oscille entre une structure semi-Open World dans 4 zones semi ouvertes pour les quêtes secondaires et la majorité des quêtes principales, une structure plus linéaire pour les premières heures de jeu et les missions principales les plus importantes. Ainsi, les premières heures de Final Fantasy XVI ne sont pas complètement représentatives du jeu complet, nous vous conseillons donc de ne pas vous faire des aprioris sur le jeu trop vite si vous n’avez pas aimé la démo !
Comme dit précédemment, Final Fantasy XVI revient aux fondamentaux de la franchise avec une ambiance médiévale fantasy très réussie, tout en s’affranchissant de la structure tour par tour des anciens Final Fantasy comme pouvait le faire Final Fantasy XV, mais de manière beaucoup plus affirmée. En effet, comme mentionné plus tôt, le directeur de combat a travaillé sur le gameplay de Devil May Cry 5, le Gameplay de Final Fantasy XVI se rapprochera donc plus d’un Devil May Cry que d’un JRPG « classique », un grand changement pour la franchise.
Concernant l’univers du jeu, l’histoire se déroule dans Valisthea, une vaste région partagée en 4 Nations, à la manière des différentes « Maisons » d’un Game of Thrones. Chaque Nation se développera au fil de votre aventure en fonction des conflits que vous pourrez créer, aboutissant à un ensemble très organique et réaliste, ce qui est important dans une intrigue si politique. Dans Valisthea, la magie existe et est apportée grâce à des cristaux, eux-même récupérés sur des cristaux mères. Ainsi, chaque Nation possède un cristal mère, mais cela ne les empêche pas de continuer à se battre pour ceux-ci depuis la nuit des temps, leurs pouvoirs étant convoités par tous. Cependant, certains êtres humains, nommés pourvoyeurs, peuvent utiliser la magie naturellement, sans aucun besoin de cristaux. Ainsi, ils sont traités comme des esclaves par l’ensemble de la population et sont récupérés dès leur naissance afin d’être vendus, puis utilisés pour réaliser certaines tâches : entretenir le feu dans une forge, garder des marchandises froides pour un marchand, etc.
Vous l’aurez compris, l’intrigue de Final Fantasy XVI s’en trouve donc très sérieuse et politique, toute l’histoire tournant autour des décisions et des conflits auxquels doivent faire face chaque Nation, en plus de traiter de thèmes forts, tels que l’esclavage, la liberté, et plus globalement sur l’Humain en général.
Une histoire prenante mais un rythme inégal
L’histoire de Final Fantasy XVI peut s’avérer très intéressante, la découverte de l’univers se faisant de façon assez intelligente au début de l’aventure et le jeu possédant de très grands moments et, selon nous, la meilleure mise en scène de ces dernières années en matière de jeu vidéo. En effet, on le remarque surtout durant les cinématiques des combats de primordiaux, mais plus globalement, les cinématiques de Final Fantasy XVI sont extrêmement bien réalisées et sont un véritable plaisir pour les yeux, nous laissant parfois même bouche bée devant une telle complicité entre musique, graphismes et direction artistique. Ainsi, la réalisation des cinématiques permet de rendre les missions les plus importantes de l’histoire encore plus marquantes, et agit donc indirectement sur notre appréciation de l’histoire. Mais au-delà de sa forme, l’histoire de Final Fantasy XVI s’avère très bonne dans son fond, et le jeu saura quand vous émouvoir, quand vous surprendre et quand vous faire réfléchir, tout cela avec un rythme cependant très inégal.
En effet, le rythme des missions principales du jeu est très (trop) haché, pouvant alors complètement nuire à l’expérience de jeu. On passe de missions absolument épiques dans lesquelles l’évolution des personnages est très intéressante, avec une direction artistique exemplaire et une mise en scène parfaite, à des missions banales qui pourraient même s’apparenter à des quêtes secondaires type FedEx, avec des dialogues en champ/contre-champ insipides et une histoire qui, même si elle permet d’enrichir l’univers du jeu, est souvent assez inintéressante par rapport aux autres missions et ne fait que tirer le jeu en longueur. A cause de cela, de nombreux joueurs auront sans doute du mal à prendre du plaisir sur l’histoire, chaque quête marquante étant automatiquement suivie de quêtes beaucoup moins intéressantes.
Heureusement, les personnages principaux et secondaires sont tous intéressants. Clive est un très bon protagoniste et à une excellente évolution tout au long du jeu, et les personnages qui l’accompagnent sont très attachants et nous permettent d’en apprendre plus sur l’univers. Les différents antagonistes du jeu ont eux aussi leurs propres motivations et sont pour la plupart très touchants, on les comprend et on éprouve parfois de la pitié pour eux. Ils proposent par ailleurs dans leurs combats les moments les plus épiques et les plus interessants du jeu, les rendant indirectement plus marquants également. Quant aux personnages plus secondaires, ils sont également intéressants, étant pleinement ancrés dans la dure vie de cet univers et nous en apprenant plus sur la manière dont ce monde fonctionne. Le problème étant que ceux-ci sont surtout développés dans les missions secondaires et très peu dans les missions principales. Les joueurs faisant seulement les missions principales seront alors probablement déçus par la majorité des personnages secondaires, alors que ceux-ci sont en réalité plus développés que l’on ne pourrait le croire.
De plus, avec le nombre de personnages présents dans le jeu, certaines personnes pourront vite se retrouver perdues et ainsi oublier les personnages secondaires retrouvés dans l’histoire, alors même que vous pourrez effectuer des quêtes secondaires pour eux plus tard dans l’aventure. C’est pourquoi Square Enix a mis en place des aides afin de permettre à ceux se sentant perdus de se remémorer le rôle des personnages, mais aussi les enjeux de l’univers et les événements s’étant déroulés plus tôt. Ces aides se nomment : la chronographie, la carte interactive et le sociogramme !
La chronographie sera disponible à tout moment en maintenant le pavé tactile de votre manette, et pourra vous donner des informations sur le lieu dans lequel vous vous trouvez, sur les personnages pour lesquels vous effectuez une quête, ou encore sur un concept lié à l’histoire principale, comme ci-dessus avec « Les Lames de pierres ».
La carte interactive sera disponible dans votre repaire, et vous permettra de voir les événements s’étant déroulés depuis l’enfance de Clive. Ici seront récapitulés tous les événements importants de l’aventure, mais également les événements s’étant déroulés hors champ. Un excellent moyen de se remémorer l’histoire après une pause par exemple !
Enfin, le sociogramme vous permettra de voir les liens entre les différents personnages au fil des années. Il sera lui aussi disponible dans votre repaire et vous sera très utile si vous avez du mal à comprendre les relations entre les personnages.
Ces trois aides vous permettront de mieux comprendre le scénario et les relations entre les personnages si vous avez des difficultés, et vous passerez ainsi un meilleur moment sur le jeu ! De plus, cela montre également le travail effectué sur la cohérence de l’univers et les relations entre les personnages.
Ainsi, l’histoire de Final Fantasy XVI n’est pas mauvaise et est même plutôt bonne : elle a de bons messages, de bons personnages, et des grands moments épiques. Cependant, les missions principales du jeu sont extrêmement inégales dans leur qualité, dans leur mise en scène et dans la manière dont elles font évoluer nos héros, nous donnant parfois une désagréable impression d’avoir été réalisées dans le seul but d’allonger artificiellement la durée du jeu. De plus, les personnages secondaires ne sont que très brièvement présentés dans celles-ci et paraissent donc intéressants, créant des missions principales qui cassent le rythme du jeu. Heureusement, c’est toujours un plaisir de voir nos héros interagir entre eux, même dans des missions moins intéressantes, et il y a tout de même de nombreuses missions dans lesquelles la mise en scène, l’évolution des personnages, les musiques et la direction artistique sont absolument exceptionnelles, donnant certes un rythme extrêmement haché, mais également beaucoup de grands moments qui font incontestablement partie des plus marquants de cette année. Il y a également quelques retournements de situation bienvenus, même si parfois prévisibles. La fin du jeu est tout simplement parfaite et va très probablement vous toucher si vous vous êtes attachés aux personnages durant votre aventure.
Une exploration qui a fait son temps
Que ce soit à dos de Chocobo (🎵), ou à pieds, l’exploration de ce Final Fantasy XVI n’est pas ce qu’il y a de plus passionnant.
Comme dit précédemment, vous pourrez visiter un total de 4 zones semi-ouvertes dans Valisthea, dans lesquelles se trouvent plusieurs grandes villes, plaines, forêts, déserts, et autres. Les environnements sont assez variés, et c’est une des bonnes choses que propose l’exploration dans Final Fantasy XVI, la direction artistique étant toujours très réussie. Des « cibles d’élite » seront notamment présentes dans ces zones, s’avérant être des ennemis très redoutables que vous battrez plus ou moins difficilement en fonction de leur rang (allant du rang C au rang S), et qui vous donneront différents items afin d’améliorer ou d’acheter des armes et de l’équipement, un bon moyen afin d’avoir du challenge supplémentaire !
En parallèle, vous aurez également un repaire dans lequel vous reviendrez assez régulièrement, que ce soit pour réaliser des quêtes principales ou secondaires, ou pour améliorer votre équipement et faire le plein de potions. Cependant, si tout cela vous semble assez classique, c’est tout à fait normal, car ça l’est ! L’exploration de Final Fantasy XVI ne se veut pas innovante et est d’ailleurs très classique, sûrement même un peu trop, car ce ne sont ni les cibles d’élite, ni les missions secondaires qui vous donneront envie d’explorer ce monde.
En effet, concernant les quêtes secondaires, celles-ci auraient pu nous faire explorer le monde de sorte à nous faire apprécier l’exploration en jeu, en proposant de bonnes histoires et en ne tombant pas dans le cliché des quêtes Fed-Ex. Malheureusement, le principal problème de celles-ci est qu’elles sont, comme les quêtes principales, très inégales dans leur qualité. Ainsi, même si elles nous font bel et bien explorer les 4 zones semi-ouvertes dans leur globalité, leur forme est presque toujours la même, et elles tombent dans le cliché des quêtes FedEx dans lesquelles votre but sera d’aider [insérer un nom] à trouver [insérer un nom ou un objet], ou d’aider [insérer un nom] en parlant à [insérer un nombre] de personnes. Nous n’apprécions donc pas les environnements car nous sommes sans cesse dans une sorte de routine, ce qui gâche en grande partie l’exploration. Heureusement, toutes les quêtes secondaires ne sont pas mauvaises, même si elles se ressemblent pour la plupart dans leur forme, c’est surtout dans leur fond qu’elles diffèrent. En effet, vous retrouverez parfois des quêtes secondaires qui développent d’une façon très intéressante l’univers et les personnages secondaires, tandis que certaines missions n’auront rien d’intéressant, s’apparentant encore une fois à du remplissage inutile. Mais il serait tout de même dommage de passer à côté des quêtes secondaires, car certaines peuvent être importantes à la bonne compréhension de l’univers et des personnages, en plus de fournir des moments assez touchants entre Clive et les personnages du repaire, surtout dans les dernières quêtes secondaires avant la fin du jeu.
Des combats qui ont du punch
Désormais, passons au Gameplay du jeu. Ne passons pas par quatre chemins, il est tout simplement excellent et extrêmement dynamique, on ressent chaque coup donné par Clive et le jeu est très agréable à prendre en main. Tout au long du jeu, de nouveaux pouvoirs viendront approfondir le Gameplay, permettent de garder un sentiment constant de nouveauté. Ils sont par ailleurs presque tous intéressants (certains étant tout de même assez anecdotiques) et les combinaisons sont nombreuses. Chaque pouvoir vous apportera un style de jeu différent et ce sera à vous de choisir les 3 pouvoirs qui vous correspondent le plus ! Les personnages vous accompagnant pourront également se battre durant les combats, rendant alors ceux-ci encore plus dynamiques.
De plus, malgré le nombre d’effets présents à l’écran : les effets de particules générées par nos coups et nos pouvoirs, les attaques alliées et les attaques ennemies, les combats restent parfaitement lisibles et les pouvoirs sont même très agréables à l’œil.
Il y a du challenge et des ennemis avec de bons patterns, notamment contre les boss et les cibles d’élites, qui sont assez intéressants à combattre. En revanche, malgré le bestiaire assez varié, on retrouve assez souvent les mêmes types d’ennemis, du moins lorsqu’on fait le secondaire en plus du principal, donnant tout de même une sensation de redondance dans les combats, surtout si on ne varie pas les pouvoirs. De plus, les ennemis les plus communs sont beaucoup moins vifs et moins aptes à vous attaquer rapidement que les ennemis plus puissants. A première vue, cela paraît tout à fait logique, les ennemis moins puissants étant, dans tous les jeux vidéos, ceux qui vous posent le moins de soucis. Mais le problème est qu’ils ont tendance à attendre d’être attaqués et qu’ils ne vous poseront en général pas le moindre souci. Ainsi, on se retrouve parfois dans la fameuse situation où les ennemis se contentent de nous regarder attaquer leurs alliés sans rien faire, ce qui peut briser l’immersion et le dynamisme des combats.
Le jeu a également axé sa communication sur les combats de primordiaux, promis comme épiques avec une mise en scène exceptionnelle. Et bonne nouvelle, si il y a bien une chose pour laquelle le jeu ne déçoit que très peu, c’est bien cela !
Les combats de primordiaux sont certes beaucoup moins stratégiques que les combats habituels, mais ils sont beaucoup plus rares et ne sont présents que dans les moments clés de l’histoire, afin d’accentuer l’aspect épique et parfois dramatique de certaines scènes. De plus, le Gameplay des combats de primordiaux évoluera lui aussi au fil de l’histoire, mais nous ne pouvons pas en dévoiler plus sans vous spoiler, vous devrez le découvrir par vous-même !
Ainsi, malgré quelques problèmes d’équilibrage avec les ennemis les plus faibles, les combats de Final Fantasy XVI sont une des plus grandes forces du jeu et nous auront totalement convaincus. Parfois épiques et spectaculaires lors des combats de primordiaux, parfois plus dynamiques et stratégiques lors des phases de combat classiques, ils sauront vous garder en haleine du début à la fin, surtout si vous variez souvent vos pouvoirs et appréciez les Gameplay nerveux et dynamiques dans les jeux vidéo !
Une technique imparfaite
Concernant la technique, commençons tout d’abord par parler des graphismes du jeu. C’est indéniable, durant les cinématiques tout comme dans les phases de combats, le jeu s’avérera toujours magnifique : les effets de particules des pouvoirs en combat, les effets de lumière, les animations faciales, la modélisation des visages dans les cinématiques et les textures. Le jeu est absolument sublime et on voit que beaucoup de moyens ont été mis en place afin de faire du jeu une véritable claque Next Gen (le fait qu’il soit uniquement sur PS5 doit d’ailleurs beaucoup aider). Mais évidemment, tout n’est pas parfait, et le jeu souffre aussi de quelques problèmes techniques.
Durant l’exploration par exemple, dans les zones semi-ouvertes, nous pouvons remarquer un peu d’aliasing, ou encore des textures apparaissant devant nous, et nous voyons même parfois les ennemis apparaître au loin. Heureusement, cela n’entache pas l’expérience de jeu pour autant.
Cependant, le jeu est extrêmement instable au niveau de son framerate. Même si, en mode performance comme en mode qualité, les combats sont plutôt fluides et n’occasionnent que très peu de pertes de framerate, cela n’est pas le cas de l’exploration et des cinématiques. En effet, en mode performance, exploration est synonyme de chute de FPS, la rendant ainsi beaucoup moins agréable et pouvant nuire à l’immersion en jeu. De plus, durant certaines cinématiques, le jeu se voit perdre des FPS, en mode performance mais aussi en mode qualité, ce qui n’est pas normal pour un jeu exclusif à la PS5.
Enfin, lors des missions secondaires, presque tous les dialogues sont en champ contre champ hors cinématiques. Vous pourrez alors remarquer que les animations faciales sont très figées, et que la modélisation des personnages secondaires laisse parfois à désirer (surtout pour ceux que l’on ne rencontre pas dans l’aventure principale). Si on ajoute à cela le fait que les dialogues ne soient pas très agréables à suivre de part les champs contre champs, le jeu va indirectement vous dissuader d’effectuer le secondaire, ce qui est pourtant très dommage comme expliqué précédemment !
Heureusement, pour compenser en partie cela, le jeu ne possède presque aucun bug (nous n’en avons d’ailleurs rencontré aucun durant notre aventure), ce qui est un point fort à souligner pour un AAA de 2023, même si cela devrait être une norme.
Une immersion totale
Nous en avons vaguement parlé précédemment, mais revenons sur la direction artistique de ce Final Fantasy XVI. Audacieuse, variée, magnifique et unique, elle vous en mettra plein les yeux, que ce soit durant l’exploration ou les cinématiques. En dehors des zones semi-ouvertes, les environnements du jeu sont également très variés dans les zones plus linéaires, la DA sait se renouveler et ne nous semble jamais redondante, nous sommes sans cesse surpris !
Cependant, petite précision pour les photographes en herbe, sachez que le mode photo de Final Fantasy XVI est extrêmement simple et n’offre que très peu de possibilités. Par exemple, on ne peut que très peu bouger la caméra et il n’y a aucun filtre, ce qui ne nous offre pas la possibilité de capturer la beauté du jeu comme il se doit, ce qui est tout de même dommage avec une direction artistique si soignée.
Pour continuer sur l’immersion, celle-ci est également renforcée par le sound design qui est tout simplement parfait. Le son des armes qui s’entrechoquent, le crépitement du feu lorsque l’on utilise nos compétences, ou encore le souffle du vent sur les vêtements de Clive, il y a un vrai souci du détail sur cet aspect du jeu.
Concernant les doublages, le jeu possède un excellent doublage français, pour les personnages principaux mais aussi secondaires. Cependant, concernant la version anglaise, tandis que celle-ci prend des libertés par rapport à la version japonaise, la version française est totalement basée sur le japonais. Ainsi, si vous jouez en anglais avec des sous-titres en français, la traduction ne correspondra pas toujours à ce qui est dit en jeu. Nous vous conseillons donc de mettre les sous-titres en anglais si vous jouez en anglais, et en français/japonais si vous jouez en japonais (sauf si vous comprenez ces deux langues bien entendu).
Pour finir, parlons d’une particularité de la PlayStation 5 : la Dualsense ! Même si les gâchettes adaptatives ne sont quasiment pas utilisées, les vibrations sont très bien faites et renforcent l’immersion. Que ce soit le tonnerre grondant au loin dans une cinématique ou l’impact de votre épée sur les ennemis, vous ressentirez tout dans votre manette, faisant même de Final Fantasy XVI un des jeux utilisant le mieux les vibrations de cette manette !
Conclusion
Vous l’aurez compris, Final Fantasy XVI est un jeu imparfait. Il possède de très nombreuses qualités, mais également des défauts qui pourront plus ou moins entacher votre expérience de jeu en fonction de votre seuil de tolérance. Mais il a réussi à renouveler la licence Final Fantasy avec son gameplay comme l’avait fait Final Fantasy XV avec son Open World, et on ressent l’amour et la passion mis en place pour réaliser ce jeu malgré ses défauts. Les grands moments de ce Final Fantasy XVI vous resteront sans doute longtemps en tête, et ils sont tellement maîtrisés et bien réalisés qu’on lui pardonne en partie ses erreurs de parcours. Ainsi, votre avis sur Final Fantasy XVI sera très probablement différent du nôtre, mais aussi de ceux des gens que vous côtoyez, car Final Fantasy XVI est encré dans une licence qui fait sans cesse débat de part sa volonté principale : la volonté de toujours vouloir se renouveler, peu importe le prix à payer.
Test réalisé sur PlayStation 5.
Toutes les capture d’écran illustrant cet article ont été réalisées par la rédaction de The Hive.
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